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 Petite hsitoire à illlustrer : Les grandes dames et moi

écrivainpoème d'hiver
Cassandre
Cassandre
Messages : 11
Date d'inscription : 08/08/2019
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Jeu 28 Nov - 13:52

Le jour, c ‘était un monstre de bruits. La nuit, elle devenait lumineuse à souhait. Elle me faisait peur cette dame vivante. On pouvait voir le sang circuler, parfois rouge, parfois bleu, vert, même doré. Les flux ne cessaient. De tout son corps, c’était sûrement sa tête qui bougeait le plus. Elle était au nord.La dame laissait parfois tomber ces cheveux au vent. Et là on apercevait d’autre gens. Des femmes qui s’aidaient ou se battaient les unes contre les autres. Enfin, la dame chez qui je vivais me faisait peur. Je n’étais qu’un grain de poussière pour elle, peut être même bien plus petit. Je vivais bien mais j’avais peur. Tous ceux qui m’entouraient étaient plus grands que moi, plus bruyants. Moi aussi j’étais coloré. Ca me faisait toujours étrange de voir mes propres flux en action. Et puis moi aussi, j’étais l’homme de quelqu’un. Ces petits-êtres lents qui grouillaient à ma surface. Des insectes. Il étaient drole mais parfois ils se faisaient mal. Mes couleursne dépendaient que d’eux. Souvent beaucoup le matin et le soir venu mais dans ma journée, leur journée bien remplie, ils disparaissaient vers une petite dame qui s’occupait d’eux. Elle leur permettait de travailler et eux permettaient de la fertiliser, de l’enrichir et même de la développer. Je ne voyais pas grand-chose de mes plus grandes hauteurs mais bon, en parlant avec mes voisins, je pouvais suivre les aventures de mes petites bêtes. Apparemment chez les dames, ça grouillait. Il y avait des insectes partout. Mais surtout à toute heure. On ne dormait jamais. Même moi, je ne dormais pas. Je me prenais à apprécier les va-et-vient incessants. Enfin la nuit, c’était plus calme. Je m’illuminais grâce à eux, je m’apprêtais à faire mes plus beaux effets, à éblouir ces insectes pour les attirer et enfin devenir une dame, puis peut être une grosse dame qui sait. Moi je rêvais de ça, mais certains préféraient rester petits. C’était plus tranquille et on finissait par connaître tout le monde.

Un soir, une idée me vint. Et si je décidais d’unir mes forces avec un de mes voisins, peut être que nous serions ensemble une petite dame aux yeux des gens… Alors j’entrepris de conduire mes nouvelles idées vers qui voudrait bien m’écouter. Mon voisin le plus proche accepta ma requête et nous finîmes par former, avec trois autres voisins, une petite communauté, une petite dame. Qu’est ce qu’on était contents. Les insectes avaient réussi à nous développer un peu. On pouvait s’acheter de nouvelles robes lumineuses, de nouveaux charmes. Et puis on essayait de mettre un peu plus de vert dans nos tenues. On avait remarqué que cette couleur attirait et qu’elle avait l’air d’être de plus en plus importante pour nos insectes. Ils aimaient s’arrêter là bas, pendre du bon temps. J’étais heureux de voir mes insectes se reproduire et devenir de plus en plus nombreux. Si je continuais comme ça, je finirais une grosse dame, belle, séduisante, bien plus qu’aujourd’hui. Mais rien ne se passa comme prévu.

J’avais entendu dire qu’une entreprise allait venir chez moi. Rien de mieux pour grandir que de faire comme les grands. Mais lorsqu’elle s’est implantée, j’ai compris que je le regretterai. Je ne pouvais plus suivre la cadence effrénée des grands. Tout allait trop vite et mes ressources s’épuisaient. Je faisais mon plus beau sourire pour attirer, mais le temps laissait ses marques. Ma peau se craquelait. Mes larmes se tarissaient. Je commençais à manquer de place pour accueillir tout ce petit monde. Je voyais mes amis s’éteindre peu à peu et je comprenais que ce serait bientôt mon tour. En effet, plusieurs années d’attraction n’avait laissé que de la souffrance sur mon corps. Les grandes dames, comment peuvent elles faire pour souffrir en silence et continuer de protèger les insectes qui les rongent. Le temps pouvaient nous rendre beaux. Ils pouvaient aussi nous détruire. Je resplendissais toujours plus mais mes amis mourraient. Leurs insectes partaient vers les dames pour trouver plus de services. Il y avait plus d’offres là bas. Moi, je me battais pour garder ma population mais je ne savais plus quoi faire. Je gardais mes soigneurs, mes commerces mais j’avais peur que tout se brise et que ma peau ne puisse se réparer.
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