ça parle d'un village, l'histoire oscille entre 2019 et les années 1950. au programme, disparitions et trucs un peu glauques
on suit l'histoire d'un couple, hortense et adrien (mjuge pas sur les prénoms), qui découvre des trucs un peu cheums dans leur village dont j'ai pas encore décidé le nom
un peu classique comme schéma mais bon jfous un peu de poésie dedans
jveux un truc vrmt perché avec des cultes/des sectes/des mafias, un truc noir un peu, j'pensais tu sais un peu aux cultes de cthulhu, des trucs comme ça
+ mettre un sujet qui me tient grave à coeur : les cirques et phénomènes de foire

je connais une femme, sarah. elle a dans ses mots ceux qui provoquent l'inspiration, comme une bourrasque d'invention. elle fait des défis, elle appelle ça comme ça. en fait, ce sont des consignes plutôt libres qui arrivent chaque jour pour initier ceux qui veulent à écrire. plusieurs personnes donc, réunis dans un même bateau littéraire. c'est très beau. il faut écrire en fonction de ce qui est proposé et cela mène à une réflexion en rapport ou non avec les textes des autres participations. ça emmène dans un voyage initiatique et un parcours d'écriture très intéressant. on découvre des plumes super belles aussi, j'aime beaucoup.

et tous les hommes tombés à la mer, ils ont eu une médaille ?
tous ces cadavres qu'on repêche dans l'océan chaque jours, gonflés d'eau de mer, non identifiés ?
toutes les femmes qu'attendent leur mari, et les enfants orphelins qui pleurent, on leur donne quoi après ? les veuves de guerre, les pères qui sont pas partis mais qu'attendent que leur fils reviennent, en sachant qu'il reviendra pas ? et les mères ? y a plus rien. y a que deux putains de ronds en or ou en faux argent pour les réconforter. mais c'qui veulent c'est les bras de ceux qu'ils aiment. pas ces choses qui brillent pour raconter des exploits. alors me mets pas ta camelote sous le nez quand j'ai que toi pour me réconforter d'avoir attendu, pendant deux ans, en creusant des tombes pour les noyés et en guidant ceux qui avaient encore de l'espoir pour accoster. m'accuses pas de t'en vouloir. au moins un peu.