pau Messages : 119 Date d'inscription : 18/07/2019
௲ ௲ ௲ | Jeu 18 Juil - 23:15 | |
| D E S . P O R T R A I T S
souffle dans tes cheveux tes bras s'élèvent viennent chatouiller altostratus et ballons évadés attrapent un bonheur translucide des métabolismes en cavale soleil dans ta gorge ta voix tes mots lune dans ton regard ces prunelles savantes ces mirettes observatrices myocarde-hirondelle je te regarde danser sur ton dos je sens ton cou ça me rappelle une contrée lointaine de celles qu'on appelle nébuleuses ça ramène avec délice toutes ces soirées en bord de Louge mais quelle reviviscence pour les étrangers quand ils contemplent ton éclat
un mètre quatre vingt sept des accents multiples dans la voix l'envie de voir les oiseaux comme des exotismes les matins sont lyriques quand tu ouvres tes volets que la mer de tes yeux se pose sur celle cristalline d'un lac perdu entre deux pays frontière franchie pour laisser tes mots s'abandonner dans un petit village baigné de lumière chaque jour chaque heure chaque semaine n'écoute pas la solitude chérie guider tes pas rends-la muse chasse les menteurs ton paradis est plus beau que tous les autres moi je l'aime ainsi écorche mes désirs avant ton cœur sans toi les émotions d'aujourd'hui ne seraient que la peau morte des émotions d'autrefois
le lit d'une ancienne rivière sillonne les rides de malice sur ton visage un parfum d'antique grammaire dévoilée par l'ouverture d'un illustre dictionnaire perdu depuis des milliers d'années entre les sonnets que tu dévoiles un peu de poudre de toi partout des paillettes d'un micro cosmos que tu inventes libéré les scandales surgissent sans bruit embusqués sans un mot au bord d'un précipice un sandwich triangulaire comme complice je fais les quatre cent coups dans ton imaginaire tantôt j'ai dans la tête tes histoires impossibles tantôt ce sont tes mains posées sur le piano qui caressent en douceur les touches immaculées et tes paupières closes, hypnotisées je me les passe en boucle comme j'entends ta voix jusque dans mes écrits je les grave pour me les imprimer pour toujours pour demain quand on se dira adieu
je te vois petite étincelle scintillant dans le vent un tendre mistral renversant garçon-néon poésies cendrées la prima est donna si tu lui donnes la vie porto et rico s'allient si c'est de ta voix qu'ils prennent vie inflexions modernes simplicité subtile permets moi un jour de lire tes mots des trémolos dans la voix en regardant captivée ton sourire une anémone timide mots murmurés du bout des lèvres susurrés une épopée d'inscriptions notées sur le papier tout s'imbrique ne forme plus qu'un éclosion rêve effet mer ondine sucrée vivant poème incrusté par magie sur les songes enrubannés tête posée doucement sur la paume les rayons viennent se lover dans ton cou pour réchauffer ton cœur mon utopie
je ne vois pas les tumultes qui traversent ton esprit je ne connais pas les malheurs tout ce que je retiens de toi c'est ta candeur une lune pailletée chemins longs qu'importe regardons le paysage septente nonente mécanique de vie et des compotes aux cuillères couleur d'argent mêlée de messages les mots sont des prières chacune prend sens dans chacun de tes vers tu composes de matière noire l'exsangue réalité si dans tes poèmes les astres chantent la mort dans la vie ton sourire m'émerveille
la pluie proteste tant le soleil est grand tu te gorges de cette lumière, tu rayonnes. femme masquée justicière armée de mots certains sont crus d'autres plus doux réalité linéaire connaissant un nouvel imaginaire vivre dans ton monde est un réel plaisir et dans ton âme toutes les étoiles se mirent des compotes perdues dans une antre gargantuesque les cuillères ont la couleur des diamants le jambon celle des roses |
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